Parole d’enseignant
Notre série d’interviews destinées à connaître un peu mieux les enseignants de la SEP se poursuit avec Julie Friederich.
Voilà donc quelques précisions concernant son parcours, ses références équestres et ses valeurs.
Le Cheval à Bascule : peux-tu te présenter en quelques mots ?
Julie Friederich : Julie, 36 ans, enseignante depuis bientôt 8 ans à la SEP.
Peux-tu nous parler de ton parcours équestre ?
JF : J’ai fait quelques stages à double poney quand j’avais 10/11 ans, puis j’ai arrêté jusqu’à mes 18 ans où j’ai repris dans un tout petit club des Hautes-Alpes.
Depuis je ne me suis plus arrêtée !
J’avais très envie d’enseigner, après une licence j’ai donc quitté l’université pour entrer en formation BAPAAT (Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien) puis BPJEPS (monitorat).
Et de ta pratique de la compétition ? Quelle discipline pratiques-tu ?
JF : Je fais plutôt du CSO (même si j’essaie de faire un peu de dressage aussi !) et c’est Toscane de l’Abbaye, une adorable jument Selle Français que j’ai formée ici, à la SEP, qui m’a emmenée jusqu’en 115.
Aujourd'hui je reprends tranquillement avec California.
Quel grand cavalier t’a marquée ?
JF : Michel ROBERT pour sa capacité à rebondir et à se reconstruire différemment, à un moment où il pensait que sa carrière était terminée.
Ton meilleur souvenir à cheval ?
JF : Avec Toscane aux Championnats régionaux enseignants à Jardy en 2015 où nous sortons triple sans faute.
Comment définis-tu ton rapport aux chevaux ?
JF : J’essaye de comprendre les chevaux pour les amener à donner le meilleur d’eux-même en les contraignant le moins possible (leur vie au club étant déjà assez contraignante).
Disons que ma priorité reste leur bien-être.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus à la SEP ?
JF : Le système de piquets de chevaux attribués aux enseignants, cela nous permet de vraiment travailler une cavalerie avec chacun sa propre façon de faire.
Pour toi, qu’est-ce que le club possède que les autres n’ont pas ?
JF : La SEP est une structure très importante avec beaucoup d’adhérents, de salariés et de chevaux/poneys et malgré cela nous arrivons à garder un esprit “famille”, proche des cavaliers et des chevaux.
Quelle est la philosophie que tu as envie de mettre en place dans tes cours ?
JF : Ma philosophie, qui vaut également conseil aux cavaliers débutants comme aux cavaliers confirmés : respect et écoute des chevaux, ils ont énormément à nous apprendre autant techniquement, que sur nous-même.
Un petit faible pour un ou plusieurs chevaux en particulier ?
JF : Oui, pour tous les chevaux de mon piquet qui sont mes compagnons de tous les jours et qui ont vraiment chacun leur personnalité !